samedi 16 avril 2016

Le bonheur

Edito N° 7

LE BONHEUR


Etymologiquement ce mot vient de l'expression « bon eür ». « Eür » est issu du latin augurium, qui signifie « accroissement accordé par les dieux à une entreprise ».

C’est quoi le bonheur ? Un sentiment ? Une sensation ? Une perception ?
Si on pense que ce sont les trois à la fois, ça peut être aussi aucun des trois !

 Le bonheur sous des apparences de merveilleux, de sensations de bien-être, de moments privilégiés n’est qu’une illusion que notre mental nourrit depuis notre naissance. Le bonheur ne s’achète pas, ne se trouve pas dans un magasine, ni au marché du coin. Le bonheur souvent confondu avec le désir, le plaisir, la joie, « je suis heureux », est tout autre chose !

L’artifice du bonheur est toutes les autres définitions que l’être humain a inventées pour se persuader que tout ce qu’il fait, tout ce qu’il pense, le choix de son conjoint, le choix de son travail, le choix de son habitat et de tous les objets qui s’y entasse représentent le bonheur. Lorsqu’un évènement se produit parmi cet artifice le bonheur disparait. Ce qui vient de l’extérieur de moi nourrit mon être intérieur et me rassure. Quelle illusion !

Différencier le bonheur de tout ce qui nous entoure est bien évidemment une philosophie particulière que bien d’entre nous n’arrivent pas à appréhender et à s’approprier.  Sans tout ce que j’ai construit je ne serai pas « heureux », cependant être « heureux ne veut pas dire « être dans le bonheur ». Etre dans le désir sans plaisir m’éloigne du bonheur, toujours en quête de ce que je pourrais obtenir pour être dans le bonheur. Etre dans le plaisir, une fois assouvi déclenche en moi un manque, une absence qui à nouveau relance de désir qui va me propulser encore un peu plus dans cette quête permanente.
Tant de personnes ont tout ce qu’elles ont souhaité, une belle maison, une belle voiture, un travail qui leur rapporte de l’argent, je viens de m’offrir un beau voyage, j’ai une nouvelle paire de chaussures etc… et ne sont pourtant pas dans le BONHEUR.  L’illusion est alors à son paroxysme. Et si je me posais un instant, juste le temps d’interpréter ce qu’est le bonheur.

Le bonheur et le plaisir sont deux notions qui portent à confusion. Le plaisir est une forme de satisfaction, mais c’est une satisfaction plus limitée et reste ponctuelle. Ce caractère fugace et éphémère qu’est le plaisir, se trouve limitée par la nature même de son objet. Le bonheur, quant à lui est un état dont sa durabilité et sa stabilité entraine un équilibre complet du corps et de l’esprit.

Apprendre à s’aimer, apprendre à ne plus se comparer à autrui, accepter la personne que l’on est, le bonheur ouvre des horizons méconnus, ouvre les méandres de votre personnalité, de votre tempérament pour construire votre richesse intérieure. Il faut apprendre à aimer ce que l’on aimera toujours, et à désapprendre ce que l’on aime dans l’instant qui sera voué à disparaitre. Vous seul avez la possibilité d’aller à sa rencontre, aucune formation de développement personnel ne vous donnera la bonne clé, car la clé est déjà en vous. Le bonheur est à portée de main qui sait le cultiver, le cueillir et l’aimer.

Le bonheur n’est ni quantifiable, ni qualifiable. C’est un état d’être.
Je vous souhaite un beau weekend dans cette énergie que vous possédez déjà !


Je vous embrasse.

dimanche 10 avril 2016

Le chemin vers soi!

Edito N°6

Bonjour à tous !

Coucou me revoilà ! Je ne vous ai pas oublié, j’ai pris un peu de temps pour vous concocter quelques articles .Le silence, l’éloignement sont parfois nécessaire pour réorganiser ses pensées.

 Il y a quelques jours, en épluchant un oignon, me vint une idée, non plutôt une évidence ! 

Vous allez penser pourquoi un oignon ? Je l’épluchais soigneusement, enlevant  sa première peau, celle qui est légèrement fanée, un peu maronnée ou orangée et extrêmement fine, elle vint sans difficulté. Qu’il est beau cet oignon d’une blancheur presque transparente, des reflets nacrés de ci de là ! Des petites veinules d’un vert tendre apparaissent mais dont leurs naissances sont encore très loin. Je tourne et retourne cet oignon, des petites stries bien organisées et très serrées animent mon regard. Mes yeux suivent lentement leurs parcours, elles se rejoignent toutes quelque part ! Dans un geste lent et respectueux mon couteau fendit cette première couche, découvrant en dessous une autre couche en apparence similaire. Mon observation s’aiguisa, ces petites stries se faisant moins serrées, la peau de cette nouvelle couche plus transparente encore, le réseau des veinules de distinguant davantage ! Je parcourus ainsi d’un œil inquisiteur  cette nouvelle couche, puis une autre, et encore une autre jusqu’au cœur de ce bel oignon.

Une réflexion,  une pensée se transformèrent  en une évidence ! Et si c’était le chemin à parcourir pour aller vers notre « soi intérieur ». Apprendre à se dépouiller, muer  et se transformer !!!!
Si je devenais l’alchimiste de mon corps, de mes pensées, de ma vie, si comme l’oignon j’acceptais de m’ouvrir pour que les uns et les autres découvrent mon cœur ! Ce cœur qui bat dans ma poitrine, ce cœur rempli de lumière. Ce cœur pourrait devenir mon seul moyen de communication ! Ce cœur plein d’amour pour l’humanité. Si je le laissais vous envelopper de  toutes ses richesses, de ses intentions, et si et si….

Les larmes coulaient sur mon visage, plus j’essayais d’arrêter de pleurer plus ces larmes redoublaient  d’intensité. Oui il est vrai…..les oignons font pleurer !!! Pour une fois j’acceptais sans désagrément de pleurer en épluchant un oignon.

Et si c’était un enseignement envoyé par l’univers ?  Puis-je être cet oignon ? J’ai alors imaginé que ces petites stries représentaient tous les sentiers parcourus depuis ma naissance, que ces sentiers m’avaient fait emprunter diverses routes. Que contrairement à l’oignon, rien n’avait été linéaire, que ces routes avaient été entrelacées et entrecoupées de bien de tourments, d’allers et retours, et qu’il était temps de se mettre sur le bon chemin. J’ai réalisé aussi que cette transformation s’opèrait en moi chaque jour un peu plus. Bientôt, une autre couche disparaitra aussi car je suis en chemin vers la lumière, le cœur de mon être tout entier sera bientôt totalement ouvert. 
Déjà de cette lumière que j’aperçois je vous envoie tous mes sentiments d’amour inconditionnel.

Cette lumière est en vous aussi, laisser vous aller vers elle, laisser monter en vous votre potentiel, et puis si cela vous fait pleurer, et bien il était temps pour vous d’accéder à cette merveilleuse identité que l’univers à créé pour vous !


Toute ma tendresse, toutes mes pensées vous accompagnent !

Beau dimanche dans cette nouvelle énergie.

Anna-Pascale