vendredi 18 mars 2016

Les dettes de la vie

Article n°4
Les dettes  de la vie

On vient sur terre pour jouer. On dit « je » or que l’on devrait dire « jeu ».

Nous décidons de nous incarner dans un corps humain, on choisit un humain femelle et un humain masculin pour nous créer. Notre  âme s’installe dans un corps. On nait et on découvre le « jeu » de la vie sur terre. Au fur et à mesure que l’on grandit, on apprend que l’on ne dit pas « jeu » mais « je » car tu seras ceci, cela, tu feras de grandes études et puis surtout tu auras un grand diplôme qui trônera dans ton bureau car tu seras grand mon fils, ma fille. Le « je » est quelque peu embarrassant car nous « on préfère jeu ».

Pourquoi « jeu », parce que nous ne nous connaissons pas et que nous sommes venus sur terre pour « jouer ».  Nous sommes alors redevables de notre naissance à ces deux êtres qui ont fondé leur famille dans l’amour. Dette de la vie.

Diplôme en poche on va travailler dur pour gagner sa vie, car à notre tour, nous allons créer une famille et l’histoire se répète. Cependant le « jeu » est bien triste, car « je » suis l’originel, l’étincelle de l’univers, la lumière. L’originel qui veut dire « l’or/ la lumière » et les « gènes/ le tout de l’univers » mais  je suis un corps, bien qu’il y ait « or » dans le corps, la lumière toujours présente. Un corps en souffrance, à qui on demande de se fondre dans la société, dans son pays, dans sa ville et dans son quartier. Pourtant ce corps avait décidé de venir sur terre pour « jouer ». 
Autre dette de la vie.

Si l’école, les collèges et les universités sont nécessaires pour s’instruire,  ces établissements ne nous apprennent pas à reconnaitre la véritable personne que nous sommes. Se connecter à la réalité de ce que l’on est, faire émerger sa connaissance innée, se réconcilier avec l’univers et ouvrir son cœur sont à mon sens les principales raisons de notre passage sur terre.  
Notre authenticité est enfouie au fond de nous, la reconnaitre  c’est prendre le chemin de la liberté.
Belle énergie à tous.
Je vous embrasse

Anna-Pascale

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